Col de Laurichard
La Combe de Laurichard abrite un grand nombre de chamois. Cette randonnée est parfaite pour en observer facilement.
Première approche
Généralement quand je pars randonner, la randonnée est "l'axe central de ma journée". Je randonne, puis je fais une ou deux autres petites activités à côté si j'en ai le temps. Pour la randonnée du Col de Laurichard, c'est différent. Etant vraiment très courte, elle est souvent une occupation secondaire de ma journée. Je vais par exemple faire un tour à Briançon et / ou je visite les Jardins Alpins du Lautaret, puis je fais cette randonnée. Monter au Col de Laurichard en fin de journée offre un très bel avantage : la Combe de Laurichard, qui mène au col se trouve au coeur de la Réserve Naturelle des Pics du Combeynot, réserve dans laquelle vivent beaucoup de chamois. En partant du Col du Lautaret vers 16h30, les randonneurs auront quitté la combe et vous serez probablement seuls, ce qui maximisera vos chances de voir des chamois.
La Combe de Laurichard vue depuis le Col Termier, tout proche du Grand Galibier. Sur cette photo on peut voir l'itinéraire dans son intégralité, depuis la route du Col du Lautaret, jusqu'au Col de Laurichard, en haut de la combe. En haut à gauche, on voit un bout de la Barre des Ecrins, et sur la droite un bout de la Meije.
Itinéraire à suivre
Je commence par un petit aparté pour vous parler de Briançon et des Jardins Alpins du Lautaret.
Briançon est une ville fortifiée par Vauban, très touristique et pleine de momuments à voir et à visiter.
L'entrée Nord de la Cité Vauban. En bas à droite de la photo on peut voir quelqu'un qui s'est trompé d'époque.
Au Sud-Est de la Cité Vauban se trouve le Pont d'Asfeld qui surplombe la Durance de 55 mètres. On ne se rend pas bien compte de la hauteur sur la photo.
Le Jardin Botanique du Col du Lautaret est un jardin présentant des fleurs des massifs montagneux du monde entier. C'est un balcon sur la Meije et un endroit très relaxant.
La Meije depuis les Jardins du Lautaret.
Un coin dédié aux Alpes.
Toujours dans le secteur des Alpes.
Un passage où l'on se sent bien, dans le secteur asiatique.
Un kiosque dédié aux oiseaux des Alpes, qui offre une belle vue sur les montagnes environnantes.
Revenons-en à la randonnée qui est le sujet principal de cette page. Au Col du Lautaret, l'idéal pour se garer est le petit parking au pied de Serre Orel (la "mini montagne" qui trône en plein milieu du col). On se dirige vers la Combe de Laurichard par un chemin bien tracé qui contourne Serre Orel par la droite et qui a ensuite un torrent sur sa droite. La pente se raidit petit à petit jusqu'à ce que le sentier parte sur la gauche puis fasse un tournant en épingle pour franchir la partie la plus raide du versant de montagne.
Sur la droite de Serre Orel, en direction du tournant en épingle. La Combe de Laurichard était dans les nuages.
Le chemin se raplatit un peu pour se diriger vers une autre barre rocheuse au-dessus de laquelle se trouve un petit lac.
On va passer sur la gauche de cette barre rocheuse, qui est surplombée d'un lac.
Sur la gauche, on peut voir les Pics de Combeynot et une belle cascade. Derrière cette montagne se trouve le Lac de Combeynot.
En continuant de marcher, on arrive au petit lac qui offre un très beau panorama sur le Col du Galibier.
Le lac (sans nom). Au fond, au milieu on peut voir le Col du Galibier. Sur la droite du col, se trouve le Grand Galibier qui culmine à 3229 mètres d'altitude. Le pic le plus à gauche est le Pic Blanc du Galibier (2955 m).
En temps normal ce lac est le genre de lieu où j'aime faire une petite pause, mais comme il ne faut même pas 45 minutes pour l'atteindre et qu'il se trouve presque au deux tiers du chemin entre le parking du Lautaret et le Col de Laurichard, je m'y arrête plutôt au retour quand je ne veux pas "déjà rentrer". On continue donc vers le fond de la combe et le replat au niveau du lac nous isole la vallée de la Guisane (la vallée qui va du Col du Lautaret à Briançon).
Juste après le lac, en direction du Col de Laurichard.
Vers le fond de la combe, un peu avant le col, on traverse un passage très minéral.
Le passage à travers les éboulis.
La pente se raidit un peu, puis au replat suivant, on retrouve un peu de verdure. On est alors au pied du col. Les bruits de la vallée de la Guisane ne parviennent pas jusqu'ici et le silence reigne.
Au dernier replat, juste au pied du Col de Laurichard.
On attaque donc la dernière pente en faisant attention aux (petits) bruits qui nous entourent. Les chamois ne sont pas loin !
Un chamois, sur une plaque de neige juste derrière nous.
Un autre chamois devant nous, quelques mètres sous le sentier que nous allons emprunter pour arriver au col.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, on est déjà arrivé au col. On a alors une vue dégagée sur la Meije et sur la vallée de la Romanche en direction de La Grave. Voilà une petite série de photos pour vous montrer la vue.
La Meije depuis le Col de Laurichard.
La vallée de la Romanche en direction de La Grave.
De l'autre côté du col, la pente est très raide.
Pendant ce temps là, le chamois tout proche du chemin s'est trouvé un coin pour s'allonger. La photo a été prise avec le zoom de mon téléphone portable à traver un des deux oculaires d'une paire de jumelles. Ca explique la qualité ...
En se retournant du côté de la Combe de Laurichard, on peut voir le Roc Noir de Combeynot (3112 m).
La Combe de Laurichard depuis le Col de Laurichard. Au fond on voit le Grand Galibier (3229 m) sur la gauche, le Roc Termier (3078 m) au centre, la Tête de Colombe (3022 m) juste sur sa droite et la Tête de la Cassille (3069 m) tout à droite, à peine visible dans le nuage sombre.
Après s'être reposé au col et avoir bien observé les chamois, il faut faire demi-tour. On retourne à la voiture par le même chemin qu'à la montée. N'oubliez pas que si la descente va trop vite à votre goût, le petit lac répondra à vos attentes !
Durant la redescente, cette vue ne vous quittera pas. On voit le Col du Lautaret, Serre Orel, les Jardins du Lautaret (ce qui ressemble à un massif d'arbres sur la gauche de la photo), le Grand Galibier sur la droite, le Col du Galibier au centre et le Pic Blanc du Galibier sur la gauche.
Légèrement sur la gauche au-dessus des Jardins du Lautaret, la Crête de Chaillol. Sur cette photo aussi on voit le Pic Blanc du Galibier (sur la droite de la Crête de Chaillol).
Durant la descente on peut voir encore beaucoup de chamois avant le lac, mais selon mon expérience, en début de soirée ils ne descendent pas trop plus bas. D'ailleurs, si vous êtes les derniers à redescendre du col et qu'un cri d'alien vous glace le sang, ne vous inquiétez pas, ce ne sont que les chamois qui signalent votre présence. Ensuite, on revient rapidement au Col du Lautaret et il n'y a plus qu'à franchir le Col du Galibier pour rentrer.
Avant d'en rester là, je pense nécessaire d'ajouter une petite précision. Ce n'est pas parce que l'on est en été qu'il ne faut pas négliger la neige. En été il peut très bien tomber de grandes quantités de neige, forcant la fermeture du Col du Galibier. De plus, le Galibier étant une barrière climatique, un grand Soleil peut inonder la vallée côté Lautaret alors qu'il fait un temps épouvantable côté Valloire (et inversement). Si jamais vous passiez au mauvais moment (avant la fermeture, mais avec quand même beaucoup de neige) il est préférable d'avoir vos chaînes à neige avec vous.
Le Col du Galibier le 9 Juillet 2014 aux alentours de 14h. Le neige commençait à tenir sur la route. Saluons au passage le courage de ce valeureux cycliste.
Profil altimétrique
Tracé de la rando
Informations rando
Durée
3h 01min
Distance
7.09 km
Dénivelé
606 m
Altitude max
2654 m
Altitude min
2048 m
Secteur
Lautaret - Galibier Sud
Massif
Ecrins
Engagement
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Exposition
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Niveau physique
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En famille
OUI
Restrictions
Prévoir un appareil photo pour les chamois.
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