La Pointe de Ronce
Point culminant du Massif du Mont-Cenis, la Pointe de Ronce domine le Lac du Mont-Cenis de presque 1650 mètres. Tout là-haut, le reste du monde qui s'agite silencieusement à nos pieds nous semble presque insignifiant.
Première approche
Au départ de la Côte Plane, près du haut du Télésiège de l'Arcelle, vers le Col du Mont-Cenis, on commencera par monter au Rocher de la Cailla, avant de rejoindre le Glacier de l'Arcelle, puis celui de l'Arcelle Neuve. On remontera alors ce dernier jusqu'à l'antécime de la Pointe de Ronce, depuis laquelle on atteindra le vrai sommet en traversant l'arête facile. Pour le retour, on reviendra à l'antécime, puis on redescendra par l'arête Ouest, jusqu'au col qui permet de revenir au Glacier de l'Arcelle. On fera un petit aller-retour au sommet du Signal du Grand Mont-Cenis, avant de redescendre par le Glacier de l'Arcelle, jusqu'à revenir au Rocher de la Cailla. Au niveau de ce dernier, plutôt que de rentrer par le même chemin qu'à l'aller, on redescendra au Lac de l'Arcelle, avant de revenir à notre point de départ.
La Pointe de Ronce, vue depuis le Signal du Grand Mont-Cenis.
Itinéraire à suivre
Avant de commencer, je tiens à raconter "l'anecdote" associée à cet itinéraire. Je devais retrouver un ami le 17 Août à Chambéry, pour aller passer quelques jours à Valloire et faire le Trail du Galibier. Ayant quelques jours de vacances en plus, je suis parti le 14 Août, avec pour objectif d'enchaîner trois sommets en trois jours : la Pointe de Ronce le 15 Août, la Pointe de Charbonnel le 16 Août et le Pic Bayle le 17 Août, avant de filer à la gare de Chambéry retrouver mon ami. Ces trois jours promettaient d'être intenses ! Mais une petite mésaventure à la Pointe de Charbonnel (pente sommitale vitrifiée : grosse frayeur, puis redescente par la falaise, probablement pas par le bon itinéraire : deuxième grosse frayeur ...) m'a fait revoir mes plans. Trop physique, trop dangereux, pas assez de sommeil, pas assez (pas du tout !) de douches ... Le Pic Bayle aura été remplacé par le Roignais, où je ne risquais pas de rencontrer un glacier à vif, puisqu'il n'y a pas de glacier sur l'itinéraire que j'avais prévu. La Pointe de Ronce était donc le premier sommet de ma série "3 jours à tuer dans les Alpes".
Le départ de cet itinéraire se situe au lieu-dit de la Côte Plane, près du sommet du Télésiège de l'Arcelle, non loin du Col du Mont-Cenis. Bien que peu technique, cet itinéraire reste une course d'alpinisme, facile, certes, mais pas une randonnée. Il est donc préférable de camper au point de départ pour pouvoir partir tôt, ou alors il faudra accepter de se lever encore plus tôt, pour faire la route avant le départ ... J'ai fait cet itinéraire le 15 Août 2018, avec un départ vers 6h du matin. Partir plus tard me semble assez risqué, compte tenu de la météo au sommet, qui évolue souvent défavorablement pendant la journée. Vous voilà prévenus ! Pour ma part, j'ai planté la tente juste à côté de ma voiture, je me suis réveillé à 5h30 et je suis parti vers 6h00. J'ai passé une super nuit là-haut !
Réveil au petit matin, à la Côte Plane.
Avant de partir, on s'assure d'avoir tout le matériel nécessaire : crampons, piolet, et même casque (on ne sait jamais ...). Baudrier et corde peuvent être utiles s'il y a des débutants. Quand tout est bon, c'est parti ! On commence par remonter vers le sommet du Télésiège de l'Arcelle, puis on continue sur le chemin qui commence juste derrière. On passe ainsi rapidement devant "la Table de l'Arcelle", une pierre gravée entre l'Age du Bronze et l'Age du Fer. Le sentier continue ensuite de monter, pour rejoindre une petite échancrure, juste au Nord du Rocher de la Cailla, au point à 2850 m sur les cartes IGN.
Départ de la Côte Plane. On commence par rejoindre le haut du Télésiège de l'Arcelle.
Le chemin qui continue vers la Table de l'Arcelle, après avoir dépassé le haut du Télésiège de l'Arcelle. On va passer la crête sur la gauche du Rocher de la Cailla, le "dôme" rocheux en haut à gauche. En haut au centre, on voit le Signal du Grand Mont-Cenis.
Arrivée à la Table de l'Arcelle. Les plus anciennes gravures ont été faites de l'Age du Bronze (1200 avant JC) à l'Age du Fer (entre 700 ans avant JC et 200 ans avant JC).
Derrière, le Soleil se lève doucement sur la Dent Parrachée (à gauche) et le Dôme de Chasseforêt (à droite).
La fin de la montée vers l'échancrure au Nord du Rocher de la Cailla.
Arrivée à l'échancrure au Nord du Rocher de la Cailla.
Une fois l'échancrure au Nord du Rocher de la Cailla passée, la verdure disparaît totalement. Le chemin continue d'avancer, jusqu'à rejoindre le versant Nord du Signal du Grand Mont-Cenis. La pente se fait alors beaucoup moins forte et on arrive dans un genre d'immense replat rocheux. On commence par remonter ce dernier en direction du Signal du Grand Mont-Cenis, puis la trace cairnée tourne doucement sur la gauche, pour aller rejoindre le Glacier de l'Arcelle, vers 3140 mètres d'altitude.
La trace qui continue vers le versant Nord du Signal du Grand Mont-Cenis, après l'échancrure au Nord du Rocher de la Cailla.
Arrivée au replat rocheux, sur le versant Nord du Signal du Grand Mont-Cenis. Au fond, on voit les deux sommets du Signal du Grand Mont-Cenis.
La trace qui se dirige vers le Glacier de l'Arcelle. Au fond, on voit l'antécime de la Pointe de Ronce et le Glacier de l'Arcelle Neuve, qui remonte presque jusqu'à son sommet.
Arrivée au Glacier de l'Arcelle.
Arrivé au Glacier de l'Arcelle, on chausse les crampons et on le traverse à peu près à l'horizontale. De l'autre côté de ce dernier, on continue sur l'une des larges vires qui nous conduit directement au Glacier de l'Arcelle Neuve (pas la peine de retirer les crampons entre les deux glaciers). D'après ce que j'ai pu voir en Août 2018, le Glacier de l'Arcelle ne semble pas crevassé (méfiance quand même ...).
Arrivée de l'autre côté du Glacier de l'Arcelle. Il faut continuer de traverser le versant, jusqu'à arriver au Glacier de l'Arcelle Neuve.
Sur l'une des larges vires, entre le Glacier de l'Arcelle et le Glacier de l'Arcelle Neuve.
Arrivée sur le Glacier de l'Arcelle Neuve.
On remonte ensuite le Glacier de l'Arcelle Neuve en restant sur sa droite (sa droite en montant, donc sa "rive gauche", bref, côté Ouest !), ainsi, on ne rencontre pas de crevasses. Au départ, la pente est assez forte (entre 30° et 35°), puis en se rapprochant de l'antécime, elle se radoucit. Au pied de l'antécime, on peut facilement rejoindre l'arête de gauche par la pente neigeuse et atteindre l'antécime en remontant l'arête qui ne présente aucune difficulté.
Début de la remontée du Glacier de l'Arcelle Neuve.
Remontée du Glacier de l'Arcelle Neuve, juste avant d'atteindre le replat sous l'antécime.
L'eau qui ruisselle du glacier à gelé sur les pierres pendant la nuit.
Arrivée sous l'antécime de la Pointe de Ronce.
Vue sur un parapentiste qui décolle, en arrivant sur l'arête de l'antécime de la Pointe de Ronce.
Une fois à l'antécime de la Pointe de Ronce (3584 m), on peut retirer les crampons et rejoindre le sommet par l'arête très facile qui nous en sépare.
La Pointe de Ronce, vue depuis son antécime.
Arrivée au sommet de la Pointe de Ronce, à 3612 m !
Nous voilà au sommet de la Pointe de Ronce, à 3612 m, le plus haut sommet du Massif du Mont-Cenis. A nos pieds, le Lac du Mont-Cenis brille sous le Soleil. Le bruit des voitures ne monte pas jusqu'à nous. Tout bouge silencieusement. On est tranquille, au calme ... Ca fait du bien !
Comme d'habitude depuis un sommet, je fais un petit tour d'horizon photographique (de la gauche vers la droite). Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.
On commence en direction du Nord-Est, avec tous les 4000 mythiques des Alpes Suisses et le Grand Paradis (au centre). De gauche à droite, on a le Grand Combin (4314 m), la Grivola (3969 m), le Cervin (4478 m), le Grand Paradis (4061 m, point culminant du Massif du Grand Paradis), le Liskamm (4527 m) et l'Albaron (3637 m).
Un peu plus sur la droite, on est maintenant centré sur la Pointe de Charbonnel (3752 m, point culminant du Massif des Alpes Grées), mon objectif du lendemain, qui m'aura valu une belle frayeur !
On voit maintenant Rochemelon au centre et la Pointe du Lamet sur la droite. Il est possible de parcourir toute la crête jusqu'à cette dernière (depuis la Pointe de Ronce), pour une superbe et facile course d'alpinisme.
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. Sur la première ligne, on a le Grand Paradis. Sur la deuxième ligne, de gauche à droite, on a la Dent Blanche (4357 m), la Grivola (3969 m), le Weisshorn (4506 m), la Dent d'Hérens (4171 m), le Cervin (4478 m) et le Dom (4545 m). Sur la troisième ligne, on a le Grand Combin (4314 m), les Aiguilles Rouges d'Arolla (3646 m), la Ruinette (3875 m), le Mont Blanc de Cheilon (3870 m), la Serpentine (3795 m) et la Pigne d'Arolla (3796 m). Enfin, sur la quatrième ligne, on a le Liskamm (4527 m) et le Mont Rose (4634 m).
D'autres zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut, on a l'Albaron. En bas à gauche, on a Rochemelon et en bas à droite, le sommet de la Pointe de Charbonnel.
On voit maintenant le Mont Viso (3841 m, point culminant du Massif des Alpes Cottiennes), l'Aiguille de Chambeyron (3412 m, point culminant du Massif de Chambeyron), les Pics de la Font Sancte (3385 m, point culminant du Massif d'Escreins), le Grand Bérard (3048 m, point culminant du Massif du Parpaillon), le Pic de Rochebrune (3321 m, point culminant du Massif du Queyras), la Pointe Sommeiller et le Col Sommeiller.
Sur la ligne d'horizon, on a le Massif des Ecrins, le Massif des Arves et le Massif des Grandes Rousses. Dans le Massif des Ecrins, on voit le Mont Pelvoux, le Pic Sans Nom, l'Ailefroide, la Montagne des Agneaux, la Barre des Ecrins (4102 m, point culminant du massif), la Grande Ruine et la Meije. Devant, on voit également l'Aiguille de Scolette (dans le Massif du Mont-Cenis). Pour le Massif des Arves, on voit l'Aiguille d'Argentière, l'Aiguille du Goléon, les Aiguilles de la Saussaz, l'Aiguille Méridionale d'Arves (3514 m, point culminant du massif), l'Aiguille Centrale d'Arves (3513 m) et l'Aiguille Septentrionale d'Arves (3364 m). Enfin, dans le Massif des Grandes Rousses, on voit le Pic Bayle (3465 m, point culminant du massif) et le Pic de l'Etendard (3464 m).
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, on a le Mont Viso. En deuxième position, on a les Pics de la Font Sancte. En troisième position, on a le Pic de Rochebrune. En quatrième position, on a la Grande Ruine. Sur la deuxième ligne, sur la ligne d'horizon, on a le Pic du Lac Blanc, le Pic Bayle, le Pic de l'Etendard et le Grand Pic de Belledonne (2977 m, point culminant du Massif de Belledonne). En dessous, on distingue des sommets de Valloire, comme le Gros Grenier, la Roche du Bonhomme, la Grande Chible et la Pointe d'Emy. Sur la troisième ligne, au premier plan, on a la Roche Noire, le Col des Marches et la Pointe de la Sandonière. Au fond, on a l'Aiguille d'Argentière, l'Aiguille du Goléon, les Aiguilles de la Saussaz, l'Aiguille Méridionale d'Arves, l'Aiguille Centrale d'Arves, l'Aiguille Septentrionale d'Arves, l'Aiguille de l'Epaisseur, la Pointe de Pierre Fendue et le Pic du Mas de la Grave. Sur la dernière ligne, à gauche, on a le Mont Pelvoux, le Pic Sans Nom et l'Ailefroide. En deuxième position, on a la Barre des Ecrins. Enfin, en bas à droite, on a la Meije, le Râteau et le Pic de la Grave. En dessous, on devine le Pic de la Moulinière, la Pointe des Cerces, le Grand Galibier, le Mont Thabor et le Pic du Thabor.
On voit maintenant la Dent Parrachée, le Dôme de Chasseforêt et le Massif des Bauges (tout au fond). En bas à gauche, au premier plan, on voit également le Signal du Grand Mont-Cenis, notre prochain objectif, pendant la redescente.
Enfin, on finit notre tour d'horizon, avec de gauche à droite, la Grande Casse (3855 m, point culminant du Massif de la Vanoise), la Grande Motte, la Pointe Percée (2750 m, point culminant du Massif des Aravis), le Mont Pourri, le Mont Blanc (4810 m, point culminant du Massif du Mont-Blanc et des Alpes), les Grande Jorasses et l'Aiguille de la Grande Sassière.
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, on a la Grande Casse, avec la Pointe Mathews à gauche et le "vrai" sommet à droite. En haut à droite, on a la Grande Motte et la Pointe Percée. Sur la deuxième ligne, en haut à droite, on a le Mont Trélod, Arcalod (2217 m, point culminant du Massif des Bauges), la Pointe de Chaurionde et la Pointe de la Sambuy. Sur la deuxième "grosse ligne", on a le Mont Blanc. Sur la troisième ligne, on a la Dent du Géant et les Grande Jorasses. Enfin, en bas à gauche, on a le Mont Pourri et en bas à droite, l'Aiguille de la Grande Sassière.
Vue globale sur le Lac du Mont-Cenis.
Enfin, voici une photo panoramique de la vue depuis le sommet de la Pointe de Ronce. Pour la voir en haute définition, clic droit dessus, puis "Afficher l'image", puis cliquez dessus pour la zoomer.
Après une bonne pause à se relaxer au sommet, on attaque la redescente. On commence par revenir à l'antécime en retraversant l'arête Nord-Ouest, puis on suit l'arête qui descend sur la gauche (vers l'Ouest), en direction du Signal du Grand Mont-Cenis. L'arête ne pose pas de problème, sauf au petit col à 3336 m (voir carte IGN en bas de page), où il faut se servir un peu de ses mains et bien choisir son itinéraire, pour rejoindre le petit col. La remontée de l'autre côté, bien que paraissant assez complexe au premier abord, est finalement relativement simple. Après ce petit passage technique, on redescend sur un autre col, avant le "petit sommet" du Signal du Grand Mont-Cenis, à environ 3300 mètres d'altitude. Après un aller-retour aux deux sommets du Signal du Grand Mont-Cenis, c'est au niveau de ce col que l'on reviendra sur le Glacier de l'Arcelle.
Retour à l'antécime de la Pointe de Ronce, par l'arête Nord-Ouest.
Vue sur l'arête qui redescend vers le Signal du Grand Mont-Cenis, depuis l'antécime de la Pointe de Ronce.
Des bouquetins, croisés sur l'arête.
Suite de la descente de l'arête. Au bout, on voit le Signal du Grand Mont-Cenis.
Arrivée au col à 3336 m. Le passage délicat est au premier plan, difficilement visible : une barre rocheuse à contourner en revenant un peu en arrière, sur la vire qui redescend sur la droite. Le rognon rocheux de l'autre côté se remonte par contre très facilement.
Regard en arrière sur le passage technique, une fois remonté sur le rognon rocheux de l'autre côté du col. On voit mieux la barre rocheuse à éviter sous cet angle.
La suite de l'arête, après le passage technique. On a l'impression qu'après la petite pointe au premier plan, la redescente va être compliquée, mais un genre d'escalier rocheux géant permet de descendre sans encombre. Juste après, on arrive au col vers 3300 m, juste avant le Signal du Grand Mont-Cenis.
Redescente derrière la pointe de la photo précédente. Au final, ce n'est pas aussi technique que ce qu'on aurait pu craindre. En haut à droite de la photo, on voit le col vers 3300 m.
Arrivée au col vers 3300 m. Après un aller-retour au Signal du Grand Mont-Cenis (dont on voit le "petit sommet" en haut de la photo), on redescendra sur le Glacier de l'Arcelle, par la langue de neige / glace en bas de la photo.
Depuis le petit col à environ 3300 m, on remonte donc sur le "petit sommet" du Signal du Grand Mont-Cenis (où se trouve une antenne), puis on redescend au col entre les deux sommets, pour remonter au "vrai sommet" du Signal du Grand Mont-Cenis. Depuis le "petit sommet", la remontée vers le "vrai sommet" semble assez technique, mais une fois de plus, il n'en est rien et la grimpette se révèle facile.
Arrivée au "petit sommet" du Signal du Grand Mont-Cenis (3356 m).
Regard en arrière sur l'arête qui redescend de l'antécime de la Pointe de Ronce, depuis le "petit sommet" du Signal du Grand Mont-Cenis.
Vue sur le "vrai sommet" du Signal du Grand Mont-Cenis, depuis le "petit sommet".
Montée au "vrai sommet" du Signal du Grand Mont-Cenis. La trace passe dans les rochers du haut. La montée est beaucoup plus facile qu'il n'y paraît.
Arrivée au "vrai sommet" du Signal du Grand Mont-Cenis (3377 m).
Le cairn sommital du "vrai sommet" du Signal du Grand Mont-Cenis. J'y ai accroché un porte-clés à l'effigie de mon glorieux lapin disparu : Pino, ou Momosaurus pour les intimes !
Depuis le sommet du Signal du Grand Mont-Cenis, on voit pratiquement tout notre itinéraire, après le Rocher de la Cailla : Glacier de l'Arcelle, Glacier de l'Arcelle Neuve, antécime, Pointe de Ronce et arête qui descend au Signal du Grand Mont-Cenis.
Vue globale sur notre itinéraire après le Rocher de la Cailla : Glacier de l'Arcelle (en bas à gauche), Glacier de l'Arcelle Neuve (centre gauche), antécime (en haut à droite), Pointe de Ronce (en haut, encore plus à droite) et arête qui descend au Signal du Grand Mont-Cenis (à droite).
Après une petite pause au "vrai sommet" du Signal du Grand Mont-Cenis, on redescend ensuite au col entre les deux sommets, puis on revient au "petit sommet", avant de revenir au col vers 3300m.
Redescente sur le col entre les deux sommets du Signal du Grand Mont-Cenis.
Redescente du "petit sommet" du Signal du Grand Mont-Cenis, en direction du col vers 3300 m.
Une plaque en mémoire à Jean-Noël ROCHE, un guide réputé, près du "petit sommet" du Signal du Grand Mont-Cenis.
Une fois de retour au col vers 3300 m, à l'Est du Signal du Grand Mont-Cenis, on rechausse les crampons et on redescend le Glacier de l'Arcelle, pour en ressortir là où on y était entré à la montée. On redescend ensuite l'immense replat rocheux, jusqu'à revenir à l'échancrure sous le Rocher de la Cailla.
Retour sur le Glacier de l'Arcelle.
Redescente du Glacier de l'Arcelle.
Redescente du replat rocheux, sous le Signal du Grand Mont-Cenis.
Retour en bas du replat rocheux, sous le Signal du Grand Mont-Cenis.
Retour à l'échancrure, sous le Rocher de la Cailla.
Une fois de retour à l'échancrure sous le Rocher de la Cailla, plutôt que de rentrer directement par le même chemin qu'à l'aller, on redescend hors sentier sur la droite, pour aller faire un petit tour au Lac de l'Arcelle. La descente s'effectue entre de gros rochers au début, puis dans l'herbe sur la fin. Pour savoir où aller, il suffit de viser le Lac de l'Arcelle.
Vue sur notre point de départ (près du haut du Télésiège de l'Arcelle, à gauche du centre de la photo), depuis l'échancrure sous le Rocher de la Cailla.
Le début de la descente vers le Lac de l'Arcelle, après l'échancrure sous le Rocher de la Cailla.
Suite de la descente vers le Lac de l'Arcelle (on le devine, vers le centre de la photo).
Fin de la descente vers le Lac de l'Arcelle.
Arrivée au Lac de l'Arcelle.
Au niveau du Lac de l'Arcelle, on trouve de nombreuses pierres gravées, comme la Table de l'Arcelle au début de l'itinéraire. Malheureusement, elles n'ont pas été assez bien protégées ...
L'une des pierres gravées, au Lac de l'Arcelle.
Après une dernière petite pause au Lac de l'Arcelle, on rentre à la Côte Plane, notre point de départ (direction "Col du Mont-Cenis" sur les panneaux de randonnées). Le chemin traverse le versant de la montagne, en restant à peu près à la même altitude.
Le chemin qui retourne à la Côte Plane, depuis le Lac de l'Arcelle.
Le chemin qui retourne à la Côte Plane (à cet endroit, il vient juste de traverser une piste de ski).
Retour à la Côte Plane, notre point de départ.
Et voilà, c'est la fin de cette superbe course d'alpinisme. Etant techniquement (très) facile, cette course est idéale pour les débutants voulant faire une très belle sortie, sans prendre (trop) de risques. Pour moi, ce fut la première journée de ma série "3 jours à tuer dans les Alpes" et elle s'est vraiment très bien passée. Trop bien passée même. Avant de partir, j'avais des doutes sur le fait de gravir la Pointe de Charbonnel seul, un 16 Août (donc très tard dans l'été). La Pointe de Ronce m'inquiétait aussi, mais cette journée a été des plus parfaites ... Pas le moindre accroc. Le cocktail idéal pour partir un peu trop en confiance le lendemain ...
Profil altimétrique
Tracé de la rando
Informations rando
Durée
6h 43min
Distance
16.64 km
Dénivelé
1623 m
Altitude max
3612 m
Altitude min
2240 m
Secteur
Col du Mont-Cenis
Massif
Mont-Cenis
Engagement
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Exposition
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Niveau physique
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En famille
NON
Restrictions
Même si certains qualifient cet itinéraire de randonnée, on est bel et bien sur une course d'alpinisme : on traverse des glaciers, des arêtes et on monte à plus de 3600 mètres d'altitude. Bien que l'itinéraire soit peu technique, les risques sont bien là et il n'est pas raisonnable d'envisager de partir pour une "grosse randonnée". Crampons et piolet sont nécessaires pour les glaciers.
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