Le Pic Nord de la Font Sancte
Point culminant du Massif d'Escreins, le Pic Nord de la Font Sancte offre une vue panoramique sur presque la totalité des Alpes Occidentales : du Mont Blanc au Luberon, du Ventoux au Alpes Ligures, rien ne nous échappe !
Première approche
Au départ de la Haute Rua dans le Val d'Escreins, on remontera le vallon jusqu'à l'oratoire au pied de la Source de la Font Sancte. On s'engagera ensuite dans le vallon qui mène au pied du couloir Ouest des Pics de la Font Sancte, pour remonter ce dernier jusqu'au sommet du Pic Nord, point culminant du Massif d'Escreins. Le retour s'effectuera par le même itinéraire.
Au pied du couloir Ouest des Pics de la Font Sancte. Le Pic Nord est à gauche et le Pic Sud à droite.
Itinéraire à suivre
L'itinéraire commence au parking de la Haute Rua, dans le Val d'Escreins. Pour y accéder, depuis Guillestre, il faut prendre la route du Col de Vars et dans le tournant à 1611 mètres d'altitude, prendre la toute petite route qui repart en arrière sur la gauche. Tout au bout de cette dernière se trouve le parking de la Haute Rua.
Avant de commencer, je précise juste que j'ai fait cet itinéraire en Juillet, quand le couloir Ouest des Pics de la Font Sancte était complétement sec (sans neige). Dans ces conditions, le couloir est assez instable et un casque est presque obligatoire pour se protéger de ce qui peut venir d'en haut. L'itinéraire nécessite d'avoir le pied sûr et une bonne habitude de la montagne. Les randonneurs qui n'ont pas pour coutume de sortir des chemins doivent être conscients que cette randonnée tire beaucoup sur l'alpinisme (très facile certes) dans sa partie finale.
Une fois que l'on est au parking, on se dirige vers le bout de celui-ci pour prendre la piste qui remonte au fond du Val d'Escreins. Normalement, l'oratoire, la Source de la Font Sancte et les Pics de la Font Sancte sont indiqués par des panneaux tout le long de l'itinéraire (jusqu'à l'oratoire). Dès la sortie du parking, on prend la piste de gauche, qui passe rapidement sur un petit pont qui enjambe le Rif Bel. On prend ensuite le premier chemin sur la droite après ce pont, pour remonter le Val d'Escreins en rive droite du Rif Bel. Le chemin est ponctué de nombreux panneaux sur la flore locale.
Le tout début de l'itinéraire au bout du parking. Après la barrière, il faut prendre la piste qui part sur la gauche.
Remontée du Val d'Escreins en rive droite du Rif Bel, au début de l'itinéraire. Tout au fond, on voit les Pics de la Font Sancte.
Un des panneaux sur la flore locale le long du chemin. A côté de chaque panneau se trouve un spécimen de la plante concernée.
La remontée du vallon est assez longue, mais le chemin est bien tracé et bien indiqué. Il n'y a donc aucun problème. Avant d'arriver à l'oratoire, on passe par trois bifurcations principales. A la première, un petit chemin part sur la droite pour traverser le Rif Bel et rejoindre la Cabane des Chalances. A la seconde, un chemin part sur la gauche pour grimper vers le Vallon Claus et le Col de la Colette Verte. Ensuite, une bifurcation mineure part sur la gauche : "Arbres Remarquables" est indiqué (on reviendra par là). Pour l'instant, on reste sur le chemin principal du fond de la vallée, jusqu'à arriver sur une passerelle qui nous fait traverser le Rif Bel. Peu de temps après être passé en rive gauche, on emprunte une seconde passerelle pour enjamber le Torrent de la Selette, puis on arrive à la troisième bifurcation, où un chemin part sur la droite pour rejoindre le Col des Houerts. Juste après cette dernière bifurcation, où l'on a continué en direction des Pics de la Font Sancte, le chemin se met à monter un peu plus. La forêt se raréfie alors et après avoir traversé une des branches du Rif Bel, on arrive rapidement en vue de l'Oratoire de la Source de la Font Sancte.
Remontée du Val d'Escreins, en rive droite du Rif Bel, avant la première bifurcation.
Arrivée à la première bifurcation, où il faut prendre le chemin de gauche. Celui de droite va à la Cabane des Chalances.
Arrivée à la deuxième bifurcation, où il faut prendre le chemin de droite. Celui de gauche va au Vallon Claus.
Arrivée à la passerelle qui fait repasser en rive gauche du Rif Bel.
La deuxième passerelle, sur le Torrent de la Selette.
Arrivée à la troisième bifurcation, où il faut prendre le chemin de gauche. Celui de droite va au Col des Houerts.
La forêt qui devient moins dense, en arrivant à l'Oratoire de la Source de la Font Sancte.
Arrivée à l'Oratoire de la Source de la Font Sancte.
La Source de la Font Sancte un peu plus loin derrière l'oratoire, mais nous y passerons au retour. Pour l'instant il faut continuer vers le Vallon de la Font Sancte en passant au pied de la petite butte striée que l'on voit depuis l'oratoire. Au début, il y a beaucoup de traces, mais pas de vrai chemin. Au bout de quelques minutes, un sentier devient de nouveau plus net en rive gauche du Rif Bel. Pas d'inquiétude, il suffit de toute façon de remonter le vallon pour arriver au bon endroit. Entre l'oratoire et le chemin bien tracé, on croise de nombreuses edelweiss.
La butte striée près de l'oratoire. Il faut passer au pied de cette dernière pour remonter dans le vallon à sa droite.
Des edelweiss vues en chemin.
De retour sur un chemin mieux tracé, au pied de la butte striée.
On remonte alors le long du Rif Bel, que l'on retraverse à l'endroit où le vallon se fait le plus étroit. Le sentier s'écarte ensuite un peu du torrent pour monter dans une pente herbeuse qui arrive au pied du couloir Ouest des Pics de la Font Sancte. En arrivant, on voit que le couloir est assez impressionnant.
Un rocher dans le Rif Bel, au niveau d'une petite cascade.
Remontée du Vallon de la Font Sancte. On retraverse le Rif Bel au niveau de l'étroiture au centre de la photo.
La pente herbeuse qui mène au pied du couloir Ouest des Pics de la Font Sancte.
Arrivée au pied du couloir Ouest des Pics de la Font Sancte.
Zoom sur le couloir Ouest des Pics de la Font Sancte, juste avant d'arriver au pied de ce dernier. Le Pic Nord de la Font Sancte est en haut à gauche de la photo.
Une fois au pied du couloir Ouest des Pics de la Font Sancte, on a un petit lac sans nom sur notre droite. Il faut alors remonter le gros éboulis que l'on a en face de nous pour arriver vraiment dans le couloir. Pour remonter l'éboulis, la meilleure solution est de suivre le chemin tracé sur les photos qui suivent.
Le petit lac sans nom sur notre droite.
Le chemin à suivre pour remonter la partie basse de l'éboulis.
Remontée de la petite "barre rocheuse" qui était sur la gauche de l'image précédente. On voit que pour l'instant, il n'y a rien de bien méchant.
Remontée de la partie haute de l'éboulis. On voit qu'une trace serpente.
En haut de l'éboulis, on arrive sur un replat et c'est là que commence vraiment le couloir qui va nous mener au sommet. Au début, une trace cairnée indique plutôt bien où passer. Si on la perd, il suffit simplement de monter là où on le sent, plutôt sur la droite du couloir.
Arrivée en haut de l'éboulis, au pied du couloir.
La première partie du couloir ressemble beaucoup à l'éboulis que l'on vient de monter, puis la pente se radoucie et on arrive alors au pied de la partie finale du couloir.
Remontée de la première partie du couloir.
Arrivée à ce que l'on pourrait qualifier de replat au milieu du couloir. La partie la plus verticale est en plein centre de la photo, au pied du Pic Sud de la Font Sancte.
On arrive alors au pied de la partie la plus raide du couloir, sous le Pic Sud de la Font Sancte. A cet endroit le sol n'est plus encombré de pierres, puisque quand elles tombent, elles vont jusqu'en bas. Sans bâtons, il est difficile de progresser par endroits. La meilleure des solutions est de traverser le couloir là ou c'est possible, pour arriver près de la paroi de gauche, juste avant l'endroit le plus raide. Il est alors plus facile d'escalader les dalles sur notre gauche que de remonter le couloir.
Au pied de la partie la plus raide du couloir. On voit qu'au sol il n'y a presque plus de pierres, car le couloir est très pentu à cet endroit. Il faut rejoindre la paroi blanche que l'on voit sur la gauche de la photo.
L'escalade des dalles sur la gauche du couloir peut être impressionnante si l'on n'a pas l'habitude, mais les prises sont très bonne et la tâche est finalement relativement facile. On arrive alors au sommet du couloir, sur un replat ou des névés persistent assez longtemps durant l'été.
Escalade des dalles sur la gauche du couloir.
Regard en arrière pendant que l'on escalade les dalles sur la gauche du couloir. Pour des randonneurs qui n'ont pas l'habitude se sortir des sentiers battus, la sensation de vide peut être désagréable.
Vue sur le Pic Sud de la Font Sancte (le pic de droite) pendant que l'on escalade sur la gauche du couloir. En bas de l'image, on se rend bien compte de la forte pente du couloir.
Arrivée au replat sous le sommet.
Une fois sur le replat sous le sommet, il suffit alors de rejoindre l'antenne qui se trouve quelques dizaines de mètres en contrebas de notre objectif. On finit ensuite l'ascension par la trace qui se trouve sur ce qui ressemble vaguement à une arête.
Arrivée à l'antenne sous le sommet (on voit qu'une trace aide à trouver son chemin dans cet environnement minéral).
L'arête entre l'antenne et le sommet du Pic Nord de la Font Sancte.
Arrivée au sommet du Pic Nord de la Font Sancte, le point culminant du Massif d'Escreins, à 3385 mètres d'altitude.
Comme depuis chaque sommet, voici un petit tour d'horizon photographique (de la gauche vers la droite). Ici, il y a vraiment beaucoup de choses à voir. Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.
On commence au Nord-Ouest, avec le Massif des Ecrins sur la gauche, les Aiguilles d'Arves au centre, le Grand Galibier un peu plus à droite, puis la Pointe des Cerces, le Mont Thabor, les Aiguilles de Péclet et Polset et enfin, près du bord droit de la photo, le Pic de Rochebrune. Beaucoup plus de montagnes du secteur de Valloire sont présentées dans les zooms qui suivent.
Sur la première ligne, on a la partie Sud du Massif des Ecrins, avec de gauche à droite : le Sirac, l'Olan, les Rouies et les Bans. Sur la deuxième ligne, on a la partie Nord du Massif des Ecrins, avec de gauche à droite : l'Ailefroide, le Pic Sans Nom, le Mont Pelvoux qui cache partiellement la Barre des Ecrins (4102 m, point culminant du Massif des Ecrins), la Meije et le Glacier Blanc. Sur la troisième ligne : la Montagne des Agneaux, le Pic Ouest de Combeynot et le Pic Est de Combeynot, tous les deux difficilement visibles devant l'Aiguille du Goléon, qui cache elle-même partiellement les Aiguilles de la Saussaz. On retrouve ensuite les Aiguilles d'Arves, dont celle de gauche, l'Aiguille d'Arves Méridionale (3514 m) est le point culminant du Massif des Arves (et de Valloire). Sous ces dernières, on devine l'Aiguille d'Argentière, puis l'Aiguille de l'Epaisseur et la Pointe de Pierre Fendue. Enfin, en bas on voit le Col du Galibier. Sur la partie gauche de la quatrième ligne, on voit : le Grand Galibier (sommet Ouest) (3229 m, point culminant du Massif des Cerces), le Grand Galibier (sommet Est) (3219 m), la Grande Chible, le Pic de la Moulinière et la Pointe des Cerces. Sur la partie droite de la quatrième ligne, on a : le Mont Chaberton, les Dômes de la Vanoise, la Dent Parrachée (partiellement dans les nuages), l'Aiguille de Scolette et le Pic de Rochebrune (3321 m, point culminant du Massif du Queyras). Enfin, sur la cinquième ligne, on a : la Roche Noire, la Pointe de Terre Rouge, le Mont Thabor, le Cheval Blanc, le Mont Bréquin, la Roche Bernaude, l'Aiguille de Péclet et l'Aiguille de Polset.
A gauche, on retrouve le Pic de Rochebrune, puis la Grande Casse, le Mont Blanc, la Pointe de Ronce, la Pointe de Charbonnel, Rochemelon et le Grand Paradis. A droite, tout au fond, on voit le Massif du Mont Rose (à environ 170 km), avec à gauche le Breithorn et à droite le Liskamm.
En plein centre, le Mont Viso (3841 m, point culminant des Alpes Cottiennes), qui domine largement son entourage, quelque soit l'angle sous lequel on l'observe.
Tout au fond, à gauche du centre, on devine la Pointe Marguareis. Tout au fond à droite du centre, on voit le Mont Argentera. Au premier plan sur la droite, on voit le Massif de Chambeyron, avec l'Aiguille de Chambeyron au centre et le Brec de Chambeyron à droite.
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. Sur la partie gauche de la première ligne, on a la Grande Casse (3855 m, point culminant du Massif de la Vanoise), le Mont Blanc (4810 m, point culminant du Massif du Mont Blanc et des Alpes), la Rognosa d'Estache, la Grande Motte et la Pointe Sommeiller. Sur la partie droite de la première ligne, on a la Pointe de Ronce (3612 m, point culminant du Massif du Mont-Cenis). Sur la deuxième ligne, on a : la Pointe de Charbonnel (3752 m, point culminant du Massif des Alpes Grées), l'Albaron, Rochemelon et le Grand Paradis (4061 m, point culminant du Massif du Grand Paradis). Sur la troisième ligne, on a le Massif du Mont Rose, avec le Breithorn à gauche et le Liskamm à droite. En bas à gauche, on reconnaît le Mont Viso. Sur la quatrième ligne, on a la Pointe Marguareis (2650 m, point culminant du Massif des Alpes Ligures) au centre et le Mont Argentera (3297m, point culminant du Massif du Mercantour-Argentera) à droite. Enfin, en bas à droite, on a le Massif de Chambeyron, avec l'Aiguille de Chambeyron (3412 m, point culminant du massif) à gauche et le Brec de Chambeyron (3389 m) à droite.
Au fond au centre, on a le Mont Pelat. Au premier plan à droite, on voit le Pic Sud de la Font Sancte (3371 m, soit 14 m de moins que le Pic Nord).
Au fond à gauche, on a le Grand Bérard devant la Tête de l'Estrop. Du centre vers la droite, on devine également (au loin sur la ligne d'horizon) le Mourre Nègre, les Monges, la Montagne de Lure, la Montagne de Mare et le Mont Ventoux. Ces cinq montagnes sont bien mieux visibles dans le zoom de l'une des photos suivantes.
Au fond à gauche, on devine la Montagne de Céüse, puis le Plateau de Bure dans les nuages, le Grand Ferrand, la Grande Tête de l'Obiou et enfin le Vieux Chaillol. Plus sur la droite, on revient vers les sommets du début du tour d'horizon avec le Sirac. En bas, au premier plan, on voit le Val d'Escreins, vallée par laquelle on est arrivé.
Sur la première ligne, on a le Mont Pelat (3051 m, point culminant du Massif du Pelat). Sur la deuxième ligne, on a la Tête de l'Estrop (2961 m, point culminant du Massif des Trois Evêchés), puis la Grande Séolane juste devant à droite, puis le Grand Bérard (3046 m, point culminant du Massif du Parpaillon), au premier plan à gauche de cette dernière. Au fond, complétement sur la gauche, on voit également les Trois Evêchés, qui donne son nom au Massif dominé par la Tête de l'Estrop. Sur la troisième ligne à gauche : dans le creux de gauche, on devine (avec beaucoup d'imagination) le Mourre Nègre (1125 m, point culminant du Massif du Luberon) et dans le creux de droite, on voit plus distinctement les Monges (2115 m, point culminant du Massif des Préalpes de Digne). Sur le troisième ligne à droite, on voit la silhouette du Mont Ventoux (1911 m, point culminant du Massif des Monts de Vaucluse, à 130 km tout de même). Sur la quatrième ligne, on voit la Montagne de Lure et la Montagne de Mare (1622 m, point culminant du Massif des Baronnies). Sur la cinquième ligne, à gauche, on a la Montagne de Céüse (2016 m, point culminant du Massif du Bochaine). Sur la cinquième ligne à droite, on a le Pic de Bure dans les nuages. Enfin, sur la dernière ligne, on a le Grand Ferrand à gauche, la Grande Tête de l'Obiou (2789 m, point culminant du Massif du Dévoluy) au centre et le Vieux Chaillol à droite.
En direction du Liskamm, on voit également le Lac Sainte-Anne vers le bas.
J'ai pour habitude de ne jamais m'attarder trop longtemps sur un sommet (rarement plus d'une heure et demie). Mais cette fois, le ciel exceptionnellement bleu qui ne laissait craindre aucun orage imminent, la fatigue engendrée par deux semaines intensives de randonnées et d'alpinisme, la Skyrace du Chaberton (2017) de la veille et surtout, l'Etape du Tour qui m'avait forcé à partir très tôt et qui bloquait la route du Col de Vars jusqu'à 17h m'ont fortement incités à faire une très longue pause au sommet. Après avoir mangé, pris beaucoup plus de photos que nécessaire et bien profité de la vue, je me suis allongé quelques instants, après avoir pris soin de couvrir la moindre partie de mon corps pour ne pas brûler sous ce Soleil de plomb. C'est finalement le léger bruit d'un planeur qui m'a réveillé. En reprenant mes esprits, j'ai vu qu'ils étaient plusieurs à tourner autour du sommet. Après encore quelques instants à contempler la vue, je suis reparti, après plus de deux heures passées au sommet.
On quitte donc à regret cette superbe vue et on redescend vers l'antenne, puis vers le haut du couloir. A mesure que l'on descend, le Pic Sud de la Font Sancte semble grandir.
Début de la redescente du Pic Nord de la Font Sancte, vers l'antenne, puis vers le haut du couloir.
Le Pic Sud de la Font Sancte, très impressionnant depuis le haut du couloir.
Contrairement à la montée, la descente du couloir se fait droit dans la pente. Il faut rester très vigilant pour ne pas se faire tomber de pierres dessus. Un bloc assez gros m'a tapé la cheville et m'a forcé à m'arrêter quelques instants. La pause n'a sans doute pas duré plus d'une minute, mais dans un endroit aussi dangereux, c'était bien trop long à mon goût.
Retour en haut du couloir, au début de la partie la plus raide. En bas, on voit le petit lac sans nom près duquel on est passé tout à l'heure.
Descente de la partie raide du couloir. On devine de la fumée au centre de la photo : elle a été faite par des pierres qui sont tombées à cause de mon passage.
Dans la partie la plus pentue du couloir, il est impossible de ne pas faire tomber de pierres. C'est pourquoi il faut faire très attention à ne blesser personne en contrebas. Une fois en bas la partie la plus raide, on peut se relâcher un peu, même s'il ne faut pas trainer dans le couloir. Pour faire une vraie pause, il faut attendre d'être arrivé au petit lac sans nom, au pied de l'éboulis.
Redescente de la partie la plus facile du couloir.
Redescente de l'éboulis, juste au-dessus du petit lac sans nom.
Retour au petit lac sans nom.
Après une petite pause au lac sans nom pour se remettre des émotions de la descente, on reprend notre route vers l'Oratoire de la Source de la Font Sancte, par le même chemin qu'à l'aller. En chemin, on voit de nombreux bouquetins.
Redescente du Vallon de la Font Sancte.
Retour en vu de l'Oratoire de la Source de la Font Sancte (on le devine juste en dessous du centre de l'image).
Retour à l'Oratoire de la Source de la Font Sancte.
La Source de la Font Sancte se trouve environ 300 mètres derrière l'oratoire. Pour s'y rendre, il suffit de remonter le chemin qui part derrière l'oratoire, puis quand on arrive à une cascade, on remonte cette dernière jusqu'à apercevoir le trou dans la paroi par lequel coule l'eau. La Source de la Font Sancte est donc ce trou d'où l'eau semble provenir de nulle part.
Le chemin qui va de l'oratoire à la Source de la Font Sancte.
Arrivée à la cascade issue de la Source de la Font Sancte.
La Source de la Font Sancte.
On revient ensuite à l'oratoire, pour retourner au parking de la Haute Rua.
Retour à l'oratoire, après être passé à la Source de la Font Sancte.
En redescendant par le chemin de l'aller, on arrive rapidement à une bifurcation où est indiqué "Arbres Remarquables" sur la droite. Par la gauche (en retraversant une des branches du Rif Bel), on rentrerait par le même chemin qu'à l'aller. En prenant l'option "Arbres Remarquables" (à droite donc), on rejoint la bifurcation du même nom rencontrée à l'aller, avant la passerelle sur le Rif Bel. Cela permet ainsi de varier un peu pour le retour. Par contre, pour être franc, je n'ai pas vu d'"arbre remarquable" en chemin ... Mais une avalanche d'un des derniers hivers semblait avoir fait des ravages dans le secteur, ce qui expliquerait l'absence de ces "arbres remarquables". Ou peut-être que je les ai tout simplement manqués ...
La bifurcation des "Arbres Remarquables", après être reparti de l'Oratoire de la Source de la Font Sancte.
Le chemin des "Arbres Remarquables". Rien de bien remarquable ici ... L'endroit dévasté par l'avalanche est un peu avant le lieu de la photo.
Retour sur le chemin de l'aller, après la portion des "Arbres Remarquables".
On revient ensuite au parking de la Haute Rua en suivant le chemin de l'aller dans l'autre sens. Comme à la montée, ce sentier est long mais très joli. En chemin, j'ai eu la chance de voir un chamois qui jouait à cache-cache entre les arbres.
Un chamois qui m'observait à travers les arbres.
Redescente du Val d'Escreins.
L'imposante falaise sur notre droite, avant de revenir à la bifurcation du Vallon Claus.
Suite de la redescente du Val d'Escreins.
Retour à la petite prairie le long du Rif Bel, qui annonce la fin imminente de notre belle sortie.
Retour au parking de la Haute Rua.
Et voilà, c'est la fin de cette magnifique randonnée, qui tire un peu sur l'alpinisme vers le sommet. Pour ma part, ça faisait un bout de temps que je voulais faire cet itinéraire, qui promettait d'être superbe. A ma grande surprise, il a dépassé toutes mes attentes et il fait maintenant partie de mon "top". Bien qu'il faille rester très vigilant dans le couloir, je n'hésiterais pas à le recommander.
Le jour où j'ai fait cet itinéraire, il me fallait encore rentrer "tranquillement" sur Valloire en voiture. Mais c'était sans compter sur l'Etape du Tour. La ville de Briançon était totalement bloquée et j'ai mis presque 2 heures à la traversée. Dans mon, malheur j'ai eu de la chance : au moment de repasser le Col du Galibier, les Pics de la Font Sancte se détachaient particulièrement bien sur l'horizon, avec le Soleil couchant.
Vue sur les Pics de la Font Sancte (tout au fond au centre), en remontant au Col du Galibier. On les voit particulièrement bien dans le zoom du haut de l'image (on voir même l'Aiguille de Chambeyron qui dépasse, derrière à gauche).
Et voilà, on peut maintenant profiter d'un repos bien mérité, avec de supers souvenirs plein la tête !
Profil altimétrique
Tracé de la rando
Informations rando
Durée
7h 55min
Distance
22.28 km
Dénivelé
1715 m
Altitude max
3385 m
Altitude min
1781 m
Massif
Escreins
Engagement
Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement
Exposition
Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement
Niveau physique
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En famille
NON
Restrictions
La partie haute du couloir est très instable. Casque vivement conseillé. Dans le couloir, quelques pas d'escalade en II peuvent dérouter les randonneurs qui sortent rarement des chemins.
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